Pour mieux l'entendre, je le regarde dans les yeux. Les beaux yeux qu'il a, mon frère. La couleur des fleurs de la népata printanière. Cette couleur lave mes propres yeux, trop marrons, trop communs. À la fin de sa confidence, il plonge à son tour son regard dans le mien et j'ai alors l'impression que le ciel et la terre se rencontrent pour ne plus jamais se séparer.
contemplant le ciel
attendre l'éclosion de la première fleur
de népata
Copyright Hélène Boissé , 2008