Dès la bouche de métro, par dessus les bouches d'égouts, baffles et manèges vibrent. Aux auto-tamponneuses on se cambre en se tordant la bouche, emplie de pralines.
Et parfois les pigeons agglutinés s'effacent au passage du héron.
Sans flonflons ni barbes-à-papa, un midi de septembre on quitte le creux des sentiers en caressant nos moustaches de mûres, heureux du bon tour qu'on a joué à la nature.
Le ciel ce soir
J'y retrouve les couleurs
de mes gouaches d'enfant
Henri Chevignard
Copyright Henri Chevignard, 2009